mercredi 15 août 2012

Interview 1: Khalid Sheriff

Présentez vous
Nom : Khalid SHERIFF
Date de naissance: 26 mars 1980
Lieu de résidence : Québec, CANADA
Nationalité : Marocaine
      Née à Beni Mallal, j’ai grandi et étudié au Maroc, et après avoir eu ma licence à l’Université Moulay Ismail, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, j’ai travaillé dans une banque au Maroc.
    A la recherche de l’aventure j’ai décidé de quitter  le pays, destination Canada, Québec, où je réside et je travaille actuellement.

Pourquoi vous avez choisi de déloger le Maroc ? Et pourquoi  choisir  le Canada ?
On me pose toujours cette question, et je n’ai jamais su riposter exactement, mais je pense pouvoir dire, que je suis arrivé à une période de ma vie où j’avais une nécessité indispensable  du changement, un nouveau pays, société, culture et nouveaux gens … Canada est un choix d’hasard rien de plus.

Est-ce que vous regrettez cette décision ?
Au contraire, le Canada est un très beau pays et les canadiens sont très sympatiques, et ce qui m’a plu le plus chez eux, c’est leur ouverture d’esprit, c’est des gens qui acceptent  tout le monde, je n’ai jamais rencontré de souci ou de racisme, d’ailleurs c’est un pays fondé par des émigrants, donc je me sens pas vraiment distingué…

Qu’est-ce qui vous manque au Maroc à part la famille ?
Marrakech, avec ses petites ruelles, le vrai thé à la menthe,  l’artisanat, les souks,  Place Jemaa El Fna… La ville quoi J

Bon, l’idée de Vlogguer  sur Youtube, comment vous l’avez eu ?
J’ai toujours été un vidéo-fan et un vrai cinéphile, je regardais beaucoup des vidéos sur YOUTUBE, et c’est comme ca que j’ai fait la connaissance du podcasting comme style d’expression durant ma navigation, l’idée me fascina, alors je me suis dit pourquoi pas moi.
C’est ainsi que The Sheriff Show  a vu le jour  en 2010, j’étais surpris par le nombre de VIEWS, environ 6000 personnes en moyenne pour chaque vidéo, cette émission a duré 25 épisodes, mais fin 2010 j’étais obligé de m’arrêter  à cause de quelques contraintes (Busy time), juste après, je commençais à recevoir des messages de fans, et  l’émission commence à manquer à son public, ils me sollicitaient de continuer, et ces messages d’encouragement étaient ma propre énergie. On était 2011, et les Vlogs envahissaient le territoire Youtubien, alors ma créativité frappait à la porte.
Inspiré par la chanson de’ Black Mossiba’ de ‘Hoba Hoba Spirit’ (Un de mes groupes préférés d’ailleurs) comme ça, j’ai eu l’idée de commencer une nouvelle web série avec un nouveau concept et qui serait un mélange entre des vidéos prises sur Youtube, mes propres Sketch  et des commentaires insolites  sur le quotidien des marocains. Ainsi en Novembre 2011, je postai mon premier épisode, et là j’étais vraiment surpris  voir même abasourdi par l’approbation qu’a rencontré  ‘’Black Moussiba ‘’ dès le premier jour de son apparition sur net.

Et côté Humoristique,  avez vous fait du théâtre ou des cours de comédie auparavant?
 Non.  Absolument pas ! J’ai acquis le sens de l’humour de l’entourage familial, car tous les membres de ma famille comme la plupart des maisons marocaines ont ce côté humoristique.
Et c’est pas par hasard que les comédiens les plus connus en France ou ailleurs sont des marocains, comme Jamal DEBBOUZ, Gad  El MALLEH et Rachid Baddouri…
 Et je peux ajouter que j’avais aussi cette habitude de faire des vidéos  amateurs avec ma caméra dans ma petite chambre, et des courts métrages pour avoir une ambiance de joie et de bonne humeur avec les amis et la famille.

En ce qui concerne chaque épisode de Black Moussiba, ça te prend combien de temps pour avoir ce résultat.
Environ trois semaines. Deux semaines pour développer l’idée en d’autre terme, par quoi vais-je commencer et finir, les concepts que je vais présenter et puis  chercher les vidéos que je vais utiliser.
La 3ème semaine, est dédiée à la rédaction du scénario, le filmage (d’habitude ça dure 2 jusqu’à 3 heures),  ensuite le montage (il dure jusqu’à une demi-journée),  et avant de poster je traduis le sketch, car le public ne se limite pas aux marocains, mais j’ai  aussi un public du Moyen-Orient et du Maghreb.
Pour finir en beauté, je regarde la vidéo pour une dernière fois, et je la poste sur YOUTUBE, puis je la partage sur ma fan-page Facebook. 
Et voilà, le chef-d’œuvre entre vos mains, vous pouvez le contempler, commenter et ajouter vos critiques constructifs.

Est-ce que vous avez une équipe qui travaille avec vous ?
Jusqu'à date je travaille seul et tous les épisodes publiés c’est du 100% moi. Je m’occupe de tout de A à Z: préparation de l’idée, scénario, jouer  les rôles, filmage, montage et publication sur le net.

Votre projet actuel.
Je pense ajouter d’autres personnages à l’émission, question de créer de la variété, et faire des collaborations avec d’autres poscasters.

Votre projet pour l’avenir.
Atteindre l’étape suivante, c’est d’adapter cet émission à la télé surtout que j’ai reçu pas mal de demandes de fans pour aller dans cette perspective.

Vous comptez revenir au Maroc ?
Retourner au pays, oui certainement, mais me stabiliser je ne suis pas encore sûr.

KHARABEESH, qu’est ce vous pouvez dire en ce sujet ?
Dans le fond, Kharabeesh est un réseau de divertissement créé par un groupe de jeunes du Moyen-Orient, qui produisent des courts métrages et des animés ironiques de courte durée sur l'Internet. Et récemment, j’ai adhéré à ce réseau, et  je suis fier d’être le premier podcaster marocain à intégrer ce groupe, et on m’a offert une  chaîne sur Youtube premium qui est la suivante : www.youtube.com/user/TheBlackmoussiba.

Un message à transmettre aux étudiants de l’école.
Ce que je peux vous dire, c’est que vous, futurs ingénieurs, sachez que le monde est en mutation, tout change, et on a besoin tous d’accompagner cette course, et on compte sur vous pour embarquer notre société dans cette vague de changement. On a besoin tous de changer notre vision du monde, et celle de ce ceux qui vous entoure.



Le Seuil...


    … Je ne sais pas quand, ni comment, ni pourquoi, Tout ce que je sais c’est que j’étais en train de courir rapidement et qu’une seule obsession traversait mon esprit sans cesse voir même le hantait, parvenir à une porte géante que j’apercevais clairement devant moi, une porte magnifique, renvoyant de l’espoir juste si en sens sa présence. Mais elle était très loin, et plus j’accélérais, elle s’éloignait encore plus.
   
      Je n’étais pas seule dans cet univers similaire au célèbre film ‘Hanger Games’ Car  après un premier scan, j’apercevais  une foule, nettement tous des jeunes entre 17 et 18 ans, galopant dans le même sens, et chacun prenait sa méthode au sérieux et y consacrait toute sa concentration, sa force et sa conviction. Je distinguais ceux qui couraient en même rythme modéré, ceux qui se accablaient rapidement car ils courent avec une accélération positive…Bon bref, le moyen utilisé n’était pas si important devant cette détermination à dépasser La fameuse Porte… (Une minute le temps de reprendre mon souffle, Oooof… Quoi, je cours et relate parallèlement, c’est épuisant…).
   
     Des mini crises-cardiaque frappées hâtivement à cause de chaque piège qu’on rencontrait, on devait passer par des labyrinthes mortels, un effectif inhabituel mouraient, d’autres sévèrement blessés, quand quelqu’un s’arrête pour de bon, des plantes surgirent de la terre et l’avalaient si vite qu’on ne pouvait saisir que le dernier bout de sa tête étranglée entre les deux surfaces.
   
      Je ne pouvais pas m’arrêtais, juste ce portrait qui m’entourait, ces victimes mort cruellement derrières moi, me faisait la chair de poule, je savais que pour survivre fallait à tous prix franchir cette porte, j’avais peur, je laissais mes larmes traçant mon parcours, mes pieds pleine de sang dont la douleur jouait une symphonie qui remonte dans chaque partie de mon corps fragile , je tombais plusieurs fois, mais je me relevais, n’acceptant pas l’idée d’avoir le même sort  qu’a subit  ceux qui ont arrêté la course et mort dans ce champ de bataille.
Soudain (Et oui le fameux soudain du nœud ou du dénouement ça dépend de ce qui suit), Un sourire écartelé se forma sur mon visage dès que je m’approchai de la porte.
  
     Je l’ouvrai, je restais ébloui par le seuil de cette porte pendant une minute, je ne pouvais pas revenir en arrière du coup avec une démarche incertaine, je continuai…

     Mon premier pas s’émergea dans le vide, Tel une main qui tire sévèrement mon pied droit dans les ténèbres,   je tombai dans le désespoir absolu, postérieurement à tout le travail que j’ai fourni, l’Output retournait 0… je n’arrêtais d’hurler que sur la voix douce de ma petite sœur  qui murmurer dans mon oreille: 
-WA TII NOOODI TGA3DI 11H HADI.3ATIHA GHA L N3AS, j’ai très bien mentionné hier qu’on doit sortir tôt aujourd’hui, Et parlant mention très bien, les seuils des grandes écoles sont affichés, Et ce n’est pas beau à voir…

  Moi qui pensé que mon rêve était plus cruel …

Bref j'ai créé un Blog ...


            J'ai toujours était fascinée par les bloggeurs, lisant leurs articles, commentaires, leurs visions personnelles, introduisent leurs points de vue dans les têtes des internautes avec la méthode la plus simple possible; Un texte aromatisé de jeunesse, d'ironie, de trolls, etc ... m'impressionnais.
     Un jour j’ai demandé à un bloggeur, la question ontologique qui me perturbait l’existence, pourquoi vous blogguez, il me regardait, je le regardais, il me regardait, je le regardais, il me regardait, je le regardais… et ça a continué ainsi jusqu’à ce que je me tais et retourne chez moi, l’existence toujours perturbée.
    C'est ainsi que j'ai décidé de sortir de ma tente et de dormir sous le ciel étoilé, récitant mes vers, espérant qu'ils émouvront ses étoiles, et les dépassés vers d’autres planètes (Désolé je suis Fan de Code Lyoko).
     Bref, je vous dis bienvenue sur mon premier, et nouveau cool, génial, incomparable, Euuh  Blog (lwahed howa li dkhol b jbahto :p ).
N’oubliez pas de laisser vos remarques, critiques, sbagha, ou autre comme commentaires :) .