mercredi 15 août 2012

Le Seuil...


    … Je ne sais pas quand, ni comment, ni pourquoi, Tout ce que je sais c’est que j’étais en train de courir rapidement et qu’une seule obsession traversait mon esprit sans cesse voir même le hantait, parvenir à une porte géante que j’apercevais clairement devant moi, une porte magnifique, renvoyant de l’espoir juste si en sens sa présence. Mais elle était très loin, et plus j’accélérais, elle s’éloignait encore plus.
   
      Je n’étais pas seule dans cet univers similaire au célèbre film ‘Hanger Games’ Car  après un premier scan, j’apercevais  une foule, nettement tous des jeunes entre 17 et 18 ans, galopant dans le même sens, et chacun prenait sa méthode au sérieux et y consacrait toute sa concentration, sa force et sa conviction. Je distinguais ceux qui couraient en même rythme modéré, ceux qui se accablaient rapidement car ils courent avec une accélération positive…Bon bref, le moyen utilisé n’était pas si important devant cette détermination à dépasser La fameuse Porte… (Une minute le temps de reprendre mon souffle, Oooof… Quoi, je cours et relate parallèlement, c’est épuisant…).
   
     Des mini crises-cardiaque frappées hâtivement à cause de chaque piège qu’on rencontrait, on devait passer par des labyrinthes mortels, un effectif inhabituel mouraient, d’autres sévèrement blessés, quand quelqu’un s’arrête pour de bon, des plantes surgirent de la terre et l’avalaient si vite qu’on ne pouvait saisir que le dernier bout de sa tête étranglée entre les deux surfaces.
   
      Je ne pouvais pas m’arrêtais, juste ce portrait qui m’entourait, ces victimes mort cruellement derrières moi, me faisait la chair de poule, je savais que pour survivre fallait à tous prix franchir cette porte, j’avais peur, je laissais mes larmes traçant mon parcours, mes pieds pleine de sang dont la douleur jouait une symphonie qui remonte dans chaque partie de mon corps fragile , je tombais plusieurs fois, mais je me relevais, n’acceptant pas l’idée d’avoir le même sort  qu’a subit  ceux qui ont arrêté la course et mort dans ce champ de bataille.
Soudain (Et oui le fameux soudain du nœud ou du dénouement ça dépend de ce qui suit), Un sourire écartelé se forma sur mon visage dès que je m’approchai de la porte.
  
     Je l’ouvrai, je restais ébloui par le seuil de cette porte pendant une minute, je ne pouvais pas revenir en arrière du coup avec une démarche incertaine, je continuai…

     Mon premier pas s’émergea dans le vide, Tel une main qui tire sévèrement mon pied droit dans les ténèbres,   je tombai dans le désespoir absolu, postérieurement à tout le travail que j’ai fourni, l’Output retournait 0… je n’arrêtais d’hurler que sur la voix douce de ma petite sœur  qui murmurer dans mon oreille: 
-WA TII NOOODI TGA3DI 11H HADI.3ATIHA GHA L N3AS, j’ai très bien mentionné hier qu’on doit sortir tôt aujourd’hui, Et parlant mention très bien, les seuils des grandes écoles sont affichés, Et ce n’est pas beau à voir…

  Moi qui pensé que mon rêve était plus cruel …

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