mardi 28 août 2012

ça se répète :s


Apparemment je risque de ne pas sortir de cette auberge.
  
   Pourquoi, c’est simple, alors que je viens de finir mon dernier texte, je laisse ma méditation libre de choisir la nouvelle star. Oui Mr, exact Mlle ou Mme, je parle du sujet, je fouinais dans les moindres recoins de ma petite tête un sujet loin d’étude, d’éducation nationale, car l’année 
scolaire débutera d’ici 15 jours, je serai inspirée suffisamment pour sortir une revue hebdomadaire, Mais Waluu, à chaque fois que j’ouvre un journal, une télévision, un site, une page, un mur,…. 

je dois absolument tomber sur le mêmes sujet, comment pourrais-je guider mon inspiration vers un autre? 

samedi 25 août 2012

Achly's Chronics: Souvenir Enfantin

Achly's Chronics: Souvenir Enfantin:     Je me suis virevoltée, pour avoir un dernier aperçu sur ce que j’ai laissé derrière moi. Dans ce texte médiocre, je partagerai avec vous cette vue panoramique....

Souvenir Enfantin


    Je me suis virevoltée, pour avoir un dernier aperçu sur ce que j’ai laissé derrière moi. Dans ce texte médiocre, je partagerai avec vous cette vue panoramique.
   
     Je griffonnais sur un papier qui ne tenait aucune forme géométrique, un dessin dont la figure est hypothétique, j’étais consciente qu’il était après-midi, le soleil traversait encore cette fenêtre formant un carreau sur cette feuille dont le reste s’allongeait sur ma main et sur mon visage donnant une sensation de confort.
   
    Ce souvenir est plus clair maintenant, j’étais dans une classe, cette fenêtre était bleu, et s’ouvrait sur un mur blanc, je pensais, non je raisonnais, sur un principe en mathématique, j’étais encore timide comme élève, et j’avais onze ans, ou moins, et je savais que ce qu’a écrit cette maitresse sur ce tableau noir est incorrect, car le principe juste était gravé dans ma tête comme un ancien fossile.
    
   Je disais d’une voix focalisée à l’intérieure de ma tête, « J’ai appris autre chose avec mon père, est ce que c’est incorrecte ? Pourtant il n’a jamais eu tort». Je n’avais jamais rencontré un tel dilemme, et être une des personnes les plus taciturne en classe, ne m’aidait pas vraiment, j’ai dû faire un choix, vais-je me taire, et avaler laborieusement ce délit, ou vais-je parler, alors que j’ignorais les conséquences. Durant cette réflexion le papier dont je vous ai parlé tout à l’heure, a était totalement abîmé, à cause de la pression de ma petite main, je commençais à sentir une douleur au bout de mon index droit, le battement de mon cœur qui accélérait, et ma main fragile qui hésitait. Je pris mon courge à deux mains, et je pris la parole, j’ai un trou de mémoire en ce moment, car quand je fais un flashback je ne reçois aucune mémoire de ce que je prononçai exactement comme arguments pour réfuter sa proposition, cependant je me rappelle de sa réaction, je me rappelle de ses yeux enragés et ses sourcils croisés et je me rappelle de cette phrase cruelle qu’a bouleversé une partie dans mon esprit courageux, car jusqu’à cette époque, quand j’essaye de prendre la parole, sa réplique se réitère en écho comme une boucle infini dans mon crane. « Wach ana l’ostada wla ntiya ? ».
   
    A la maison, confuse par les deux théories prenant deux sens différentes, et choquée par la réponse boutade de cette dame, je gardais la même position tout le reste de cette journée, réfléchissant, les yeux bien ouvert se dirigeant vers n’importe quel objet sans conscience, je discernais des voix qui s’approchaient et s’éloignaient, sans retenir les informations qu’ils transmettaient, le file de mes pensées s’est coupé brusquement quand ma mère me secoue l’épaule…

-Salsabil, qu’est ce qui t’arrive, cela fait une demi-heure que je demande ce qui s’est passé aujourd’hui à l’école, sans aucune réaction.
-Ah, oui, oui,... rien de spécial, on a commencé un nouveau chapitre en maths, c’est tout.
-Bien… Alors fais tes devoirs, ton père ne va pas tarder. D’ailleurs il faut que tu restes en avance, Il va t’aider avec le chapitre suivant une fois à la maison, j’espère au moins que tu n’as pas de soucis avec cette leçon.

    Je n’ai pas rétorqué, car cette phrase me submergea dans la même position de réflexion. Mon père, ouvra la porte avec son sourire fier, son salut certain, et sa démarche courageuse, s’assit près de moi, il parlait à ma mère et ma grande sœur pendant un moment, et puis se retourna vers moi.
  
   Je me rappelle toujours ce visage angélique, qui renvoyait de la sécurité à chaque fois que mes yeux  rencontraient ses traits, et sa main qui me disait à quel point elle est fière de moi quand elle cajolait mes cheveux.

-Papa… tu te rappelles,  ce que tu m’as appris hier en maths…
-Oui bien sûr, tu as un problème ?
-Non, mais je pense que c’est incorrect…

   J’expliquais l’autre théorie et je savais que j’étais illogique dans ma procédure, mais je continuais quand même d’un air authentique comme si j’étais convaincu par ce qu’à déclarer notre maitresse.
-Peut être tu t’es trompée, ou tu n’étais pas concentrée avec ta maitresse, sinon ce que tu es en train d’écrire est faux, d’ailleurs je t’ai montré hier comment on fait, apporte-moi ton cahier, on va refaire ce chapitre, apparemment tu ne l’as pas encore saisi.

-Mais papa, Mme… Mme nous a dit que …

   Notre discussion continua un bon bout de temps, je boudai, je chialai, puis je m’endormi.
   
   Mon père a compris de ma vois que j’accusais son savoir et que ce qu’il m’a appris est contestable, aujourd'hui quand j’y cogite, je me rends compte que c’est vrai, j’ai inculpé mon propre père, la personne à qui je dois faire confiance sans oublier que j’ai soupçonné son opinion et j’ai pris un verdict sans preuves avérées.
  
    Je me souviens du lendemain matin, car j’avais une difficulté à me détacher de mon lit, déjà mon père était en colère contre moi, et la fameuse maitresse va me pourrir la vie chaque jour jusqu’à la fin de cette année scolaire.  Toutefois je ne pouvais m’enfuir de ce qui m’attendait, sans négligé le fait que je ne pouvais pas m’absenter, j’étais abusivement lâche pour oser une telle réaction.
A l’enfer, Oups, je veux dire à l’école, je me suis assise parfaitement, aucun son n’a dépassé ma gorge, les mains croisées, la tête inclinée, comme si j’étais prisonnière de la cellule de la honte.

-Adly !!!…

   Je n’ai jamais détesté mon nom, mais dans cet instant précis, j’aurais préféré être un prisonnier qui attend sans exécution, une peine de mort par guillotine serait moins pénible, j’étais exactement dans les chaussures de ce prisonnier qui attend une grâce royale dans « Le Dernier Jour D’un Condamné ».

-J’ai fait une petite erreur hier, ce que tu as dit est plutôt juste…

  Petite, petite, comme minuscule, infinitésimal ou microscopique… A chaque fois que j’évoque cette partie, je commence à chanter « I Feel Pretty » comme thérapie d’Anger Management… http://www.youtube.com/watch?v=Kmv3WlKa6U8
   
   J’imaginais ma personne comme la plus cruelle des bourreaux, je l’étranglais sans miséricorde, et puis je l’enterrais vivante avec une caméra à flash, pour assister à sa suffocation jusqu’à la mort, ou bien la donnée comme proie à Red John ou Hannibal Lector. Bon disons qu’à 11 ans j'en étais pas à mon niveau de cruauté actuel, mais elle était la première personne que je haïssais.
  
   Je suis revenue à la maison fièrement, interprétant la chanson de Marsile Khalifa « Montassiba l Qamah », quand mon père rentra à la maison, je sollicitais d’excuser mes doutes insensés, il me pardonna sans hésitation.

  Je suis parfaitement consciente de la banalité de l’histoire de cette fille juvénile, néanmoins c’était l’évènement marquant du primaire, et un an après le père quitta notre monde, et à chaque fois qu’elle évoque ce souvenir, elle remémore sa patience, son dévouement et son sacrifice.
  
        Que Dieu pardon tes péchés, et t'accorde sa miséricorde et le rend satisfait de toi.

                                                                                                                                                                                                         

jeudi 16 août 2012

Ecole Nationale d’intégration handicapée


Une petite chronique pour changer un peu cette ambiance morose, et surtout pour encourager et bienvenir les nouveaux étudiants promotion 2017.



Le désir de devenir ingénieur d’état est notre objectif à tous.

     Pour cela il faut passer par quatre premières étapes : Présélection, concours, Bizutage et bien sur le traitement spécial.
Je vais m’épargner de parler sur les deux premières étapes, dont le déroulement est évident, et parce que c’est ennuyeux de lire sur des bacheliers anxieux, les yeux fixés sur leurs copie du concours, ou bien sur celle de leur collègue, espérant un billet, un passe pour devenir un des nôtres.

     Vient ensuite la légendaire troisième étape, c’est vrai que j’ai déjà écrit une chronique sur le sujet, mais j’étais en position Bizue, soumise, dépourvue de tout pouvoir, ne demandant qu’un peu de miséricorde…  « 3ya9t :p » et cette fois je me trouve dans le clan des Supérieurs, des méchants, des exigeants, dont la créativité tend vers 0 (Je vais expliquer cette idée après)  Nihahahahahahahaha (6)

      Le 17 septembre, premier jour de l’école. Bien réveillée, une démarche audacieuse, et un sourire  parcourant le diamètre de mon visage pour accompagner le plat, voilà comment j’ai décidé d’accueillir la nouvelle année scolaire. Dès que j’ai dépassé la porte de l’école, je commençais à entendre les murmures de mon prénom (plutôt demi prénom : Salsaaaaaaaa) sur les lèvres des étudiants, elle est là, elle est présente, elle est venue, la plus célèbre, marrante, sympa, sociale, fille de l’école :p « 3aya9et encore une fois, ma3ert mali had sba7 m3a l 3ya9a :p ».

      Bon revenons à nos moutons, antérieurement à des salutations, des (comment vas-tu) par-ci (des comment t’as passé tes vacances) par-là, je n’arriver pas à me concentrer, il y avait trop de rouge et de jaune tel un drapeau de l’Espagne, qu’est ce qui se passe ? Ah Salsa t’es pas au courant, on a dit au Bizus de mettre ces deux couleurs, pour les distinguer. Et de porter leur cahier et stylo dans une plastique transparente. Déjà bon choix de couleur, on arrive à les distinguer de distances lointaines, même les satellites voient un plat de riz avec du ketchup et de la moutarde, Hmmm yamiii :p .Et pour les plastiques. Euh No comment …

      Bon je reviens sur la limite qui converge vers 0, je vais vous donnez exactement les formes de bizutage « ma7sobine » qui existent :

 La présentation
 Les formules de Maths
 les publicités marocaines
 Déclaration d’amour
 Chansons d’enfants, L’Hymne national, Ou autre chanson de Chaabi Marocain 
 le fameux pi sur 4 (ma9arich l maaaaaaaath)
 Pas de maquillage, Pas d’accessoires, Interdiction de rire, Pas de talent (ceci niveau apparence)
 La dance des canards, Se mettre sur 4 pattes
 Traction, Yoyoyooo (tzaghrit :p) et Manger de l’herbe
 Et Porter les affaires des supérieurs, faire ce qu’un sup. n’a pas envie de faire…

      Je  ne dis pas que cette théorie est généralisée, il y a quand même des exceptions. Mais pour le reste c’est la même chose … :p, c’est pour cela que j’ai décidé de ne pas pratiquer cette tradition Ensatienne. (J’aime être unique) Et encore parce que à chaque fois que je m’approche d’un nouveau, je me bloque et je remémore la galère que j’ai eu étant CP1,... Moment de silence… Bon ressaisi toi salsa… Ce qui fait, je voyais en eu des bacheliers, innocent, sans aucune expérience dépassant les deux phrases de math et de physique qu’on nous a fait incarcérer dans nos cerveaux.
Alors j’admirais, sans réagir, les corbeaux  débordant les cadavres, méditant : « semaine d’intégration Ou semaine d’humiliation telle est la question ».

      Mot de la fin : un conseil faites comme moi n’exagérer pas les choses …

mercredi 15 août 2012

Interview 1: Khalid Sheriff

Présentez vous
Nom : Khalid SHERIFF
Date de naissance: 26 mars 1980
Lieu de résidence : Québec, CANADA
Nationalité : Marocaine
      Née à Beni Mallal, j’ai grandi et étudié au Maroc, et après avoir eu ma licence à l’Université Moulay Ismail, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, j’ai travaillé dans une banque au Maroc.
    A la recherche de l’aventure j’ai décidé de quitter  le pays, destination Canada, Québec, où je réside et je travaille actuellement.

Pourquoi vous avez choisi de déloger le Maroc ? Et pourquoi  choisir  le Canada ?
On me pose toujours cette question, et je n’ai jamais su riposter exactement, mais je pense pouvoir dire, que je suis arrivé à une période de ma vie où j’avais une nécessité indispensable  du changement, un nouveau pays, société, culture et nouveaux gens … Canada est un choix d’hasard rien de plus.

Est-ce que vous regrettez cette décision ?
Au contraire, le Canada est un très beau pays et les canadiens sont très sympatiques, et ce qui m’a plu le plus chez eux, c’est leur ouverture d’esprit, c’est des gens qui acceptent  tout le monde, je n’ai jamais rencontré de souci ou de racisme, d’ailleurs c’est un pays fondé par des émigrants, donc je me sens pas vraiment distingué…

Qu’est-ce qui vous manque au Maroc à part la famille ?
Marrakech, avec ses petites ruelles, le vrai thé à la menthe,  l’artisanat, les souks,  Place Jemaa El Fna… La ville quoi J

Bon, l’idée de Vlogguer  sur Youtube, comment vous l’avez eu ?
J’ai toujours été un vidéo-fan et un vrai cinéphile, je regardais beaucoup des vidéos sur YOUTUBE, et c’est comme ca que j’ai fait la connaissance du podcasting comme style d’expression durant ma navigation, l’idée me fascina, alors je me suis dit pourquoi pas moi.
C’est ainsi que The Sheriff Show  a vu le jour  en 2010, j’étais surpris par le nombre de VIEWS, environ 6000 personnes en moyenne pour chaque vidéo, cette émission a duré 25 épisodes, mais fin 2010 j’étais obligé de m’arrêter  à cause de quelques contraintes (Busy time), juste après, je commençais à recevoir des messages de fans, et  l’émission commence à manquer à son public, ils me sollicitaient de continuer, et ces messages d’encouragement étaient ma propre énergie. On était 2011, et les Vlogs envahissaient le territoire Youtubien, alors ma créativité frappait à la porte.
Inspiré par la chanson de’ Black Mossiba’ de ‘Hoba Hoba Spirit’ (Un de mes groupes préférés d’ailleurs) comme ça, j’ai eu l’idée de commencer une nouvelle web série avec un nouveau concept et qui serait un mélange entre des vidéos prises sur Youtube, mes propres Sketch  et des commentaires insolites  sur le quotidien des marocains. Ainsi en Novembre 2011, je postai mon premier épisode, et là j’étais vraiment surpris  voir même abasourdi par l’approbation qu’a rencontré  ‘’Black Moussiba ‘’ dès le premier jour de son apparition sur net.

Et côté Humoristique,  avez vous fait du théâtre ou des cours de comédie auparavant?
 Non.  Absolument pas ! J’ai acquis le sens de l’humour de l’entourage familial, car tous les membres de ma famille comme la plupart des maisons marocaines ont ce côté humoristique.
Et c’est pas par hasard que les comédiens les plus connus en France ou ailleurs sont des marocains, comme Jamal DEBBOUZ, Gad  El MALLEH et Rachid Baddouri…
 Et je peux ajouter que j’avais aussi cette habitude de faire des vidéos  amateurs avec ma caméra dans ma petite chambre, et des courts métrages pour avoir une ambiance de joie et de bonne humeur avec les amis et la famille.

En ce qui concerne chaque épisode de Black Moussiba, ça te prend combien de temps pour avoir ce résultat.
Environ trois semaines. Deux semaines pour développer l’idée en d’autre terme, par quoi vais-je commencer et finir, les concepts que je vais présenter et puis  chercher les vidéos que je vais utiliser.
La 3ème semaine, est dédiée à la rédaction du scénario, le filmage (d’habitude ça dure 2 jusqu’à 3 heures),  ensuite le montage (il dure jusqu’à une demi-journée),  et avant de poster je traduis le sketch, car le public ne se limite pas aux marocains, mais j’ai  aussi un public du Moyen-Orient et du Maghreb.
Pour finir en beauté, je regarde la vidéo pour une dernière fois, et je la poste sur YOUTUBE, puis je la partage sur ma fan-page Facebook. 
Et voilà, le chef-d’œuvre entre vos mains, vous pouvez le contempler, commenter et ajouter vos critiques constructifs.

Est-ce que vous avez une équipe qui travaille avec vous ?
Jusqu'à date je travaille seul et tous les épisodes publiés c’est du 100% moi. Je m’occupe de tout de A à Z: préparation de l’idée, scénario, jouer  les rôles, filmage, montage et publication sur le net.

Votre projet actuel.
Je pense ajouter d’autres personnages à l’émission, question de créer de la variété, et faire des collaborations avec d’autres poscasters.

Votre projet pour l’avenir.
Atteindre l’étape suivante, c’est d’adapter cet émission à la télé surtout que j’ai reçu pas mal de demandes de fans pour aller dans cette perspective.

Vous comptez revenir au Maroc ?
Retourner au pays, oui certainement, mais me stabiliser je ne suis pas encore sûr.

KHARABEESH, qu’est ce vous pouvez dire en ce sujet ?
Dans le fond, Kharabeesh est un réseau de divertissement créé par un groupe de jeunes du Moyen-Orient, qui produisent des courts métrages et des animés ironiques de courte durée sur l'Internet. Et récemment, j’ai adhéré à ce réseau, et  je suis fier d’être le premier podcaster marocain à intégrer ce groupe, et on m’a offert une  chaîne sur Youtube premium qui est la suivante : www.youtube.com/user/TheBlackmoussiba.

Un message à transmettre aux étudiants de l’école.
Ce que je peux vous dire, c’est que vous, futurs ingénieurs, sachez que le monde est en mutation, tout change, et on a besoin tous d’accompagner cette course, et on compte sur vous pour embarquer notre société dans cette vague de changement. On a besoin tous de changer notre vision du monde, et celle de ce ceux qui vous entoure.



Le Seuil...


    … Je ne sais pas quand, ni comment, ni pourquoi, Tout ce que je sais c’est que j’étais en train de courir rapidement et qu’une seule obsession traversait mon esprit sans cesse voir même le hantait, parvenir à une porte géante que j’apercevais clairement devant moi, une porte magnifique, renvoyant de l’espoir juste si en sens sa présence. Mais elle était très loin, et plus j’accélérais, elle s’éloignait encore plus.
   
      Je n’étais pas seule dans cet univers similaire au célèbre film ‘Hanger Games’ Car  après un premier scan, j’apercevais  une foule, nettement tous des jeunes entre 17 et 18 ans, galopant dans le même sens, et chacun prenait sa méthode au sérieux et y consacrait toute sa concentration, sa force et sa conviction. Je distinguais ceux qui couraient en même rythme modéré, ceux qui se accablaient rapidement car ils courent avec une accélération positive…Bon bref, le moyen utilisé n’était pas si important devant cette détermination à dépasser La fameuse Porte… (Une minute le temps de reprendre mon souffle, Oooof… Quoi, je cours et relate parallèlement, c’est épuisant…).
   
     Des mini crises-cardiaque frappées hâtivement à cause de chaque piège qu’on rencontrait, on devait passer par des labyrinthes mortels, un effectif inhabituel mouraient, d’autres sévèrement blessés, quand quelqu’un s’arrête pour de bon, des plantes surgirent de la terre et l’avalaient si vite qu’on ne pouvait saisir que le dernier bout de sa tête étranglée entre les deux surfaces.
   
      Je ne pouvais pas m’arrêtais, juste ce portrait qui m’entourait, ces victimes mort cruellement derrières moi, me faisait la chair de poule, je savais que pour survivre fallait à tous prix franchir cette porte, j’avais peur, je laissais mes larmes traçant mon parcours, mes pieds pleine de sang dont la douleur jouait une symphonie qui remonte dans chaque partie de mon corps fragile , je tombais plusieurs fois, mais je me relevais, n’acceptant pas l’idée d’avoir le même sort  qu’a subit  ceux qui ont arrêté la course et mort dans ce champ de bataille.
Soudain (Et oui le fameux soudain du nœud ou du dénouement ça dépend de ce qui suit), Un sourire écartelé se forma sur mon visage dès que je m’approchai de la porte.
  
     Je l’ouvrai, je restais ébloui par le seuil de cette porte pendant une minute, je ne pouvais pas revenir en arrière du coup avec une démarche incertaine, je continuai…

     Mon premier pas s’émergea dans le vide, Tel une main qui tire sévèrement mon pied droit dans les ténèbres,   je tombai dans le désespoir absolu, postérieurement à tout le travail que j’ai fourni, l’Output retournait 0… je n’arrêtais d’hurler que sur la voix douce de ma petite sœur  qui murmurer dans mon oreille: 
-WA TII NOOODI TGA3DI 11H HADI.3ATIHA GHA L N3AS, j’ai très bien mentionné hier qu’on doit sortir tôt aujourd’hui, Et parlant mention très bien, les seuils des grandes écoles sont affichés, Et ce n’est pas beau à voir…

  Moi qui pensé que mon rêve était plus cruel …

Bref j'ai créé un Blog ...


            J'ai toujours était fascinée par les bloggeurs, lisant leurs articles, commentaires, leurs visions personnelles, introduisent leurs points de vue dans les têtes des internautes avec la méthode la plus simple possible; Un texte aromatisé de jeunesse, d'ironie, de trolls, etc ... m'impressionnais.
     Un jour j’ai demandé à un bloggeur, la question ontologique qui me perturbait l’existence, pourquoi vous blogguez, il me regardait, je le regardais, il me regardait, je le regardais, il me regardait, je le regardais… et ça a continué ainsi jusqu’à ce que je me tais et retourne chez moi, l’existence toujours perturbée.
    C'est ainsi que j'ai décidé de sortir de ma tente et de dormir sous le ciel étoilé, récitant mes vers, espérant qu'ils émouvront ses étoiles, et les dépassés vers d’autres planètes (Désolé je suis Fan de Code Lyoko).
     Bref, je vous dis bienvenue sur mon premier, et nouveau cool, génial, incomparable, Euuh  Blog (lwahed howa li dkhol b jbahto :p ).
N’oubliez pas de laisser vos remarques, critiques, sbagha, ou autre comme commentaires :) .