dimanche 13 mars 2016

Non, n’est ni H’ram, ni interdit


Imagine. Je ne suis pas en train de chanter du John Lennon, en revanche je vous sollicite de vous mettre en état d’imagination, je suis consciente que vous pouvez voyager n’importe où, revenez, je vais vous guider.


Une salle, vous êtes dans une salle, la pluie abandonne celle-ci dans une ambiance mélancolique qui laisse préoccuper les plus jovials des Hommes. les mots créant des discussions qui flottent autour de vous, mais vous n’absorbez aucune morale, car vous êtes vous même en plein réunion avec votre esprit.

Le poignet gauche sur votre joue, le regard égaré, la main droite libre de jouer avec un stylo que vous laissez tomber, sans paresse vous le ramassez et continuez un exercice peut être inutile ou probablement commode pour méditer.


Vous êtes très occupé, et inquiet par tout ce travail qui tranchait en morceaux votre tête. Le temps est éphémère et les casse-têtes se génèrent.

Un Monsieur, je dirais un de vos amis, vient perturber votre concentration.
Vous souriez, comme si rien n'était si important que de l’entendre râler en décrivant ses galères. Vous plongez dans le même état contemplatif quand ce Monsieur vous demande de libérer un créneau de votre temps pour lui rendre un service.

Réveillez vous!! Vous êtes bien dans l’état souhaité, Maintenant je ne saurais vous guider, car chacun va réagir différemment.
Vous avez peut-être deviné le sujet de cet article, bien quelle soit une option raisonnable, une solution logique, un grand nombre d’individu trouve une difficulté à refuser. ce n’est ni H’ram, ni interdit, et pourtant le fait de dire non est laborieux pour certain.
Afin de vous aider, je vais citer les causes, et quelques solutions relatives à ceux-ci, ainsi que les conséquences entraînées par cette difficulté.
Cause, ou plutôt ce qui rode dans les têtes de ces personnes qui considèrent l’option du refus:


1. La peur de blesser autrui.
2. Le désir de voir les gens heureux.
3. On ne veut pas perdre son image d’ami gentil, serviable et généreux …
4. La crainte d’être pénalisé.


Ce que vous ignorez probablement, c’est que cette difficulté aboutie dans la majorité des cas, à des malentendus, peut être des conflits, querelles graves, et même la rupture de la relation.


Pour détailler un peu, on donnera le cas d’une personne qui a accepté alors qu’elle voulait refuser, il y a deux scénarios possibles, qu’il fasse le travail ou non.

Premier cas: il réussi éventuellement à faire ce qu’on lui a demandé, mais il était pressé par d’autres contraintes, il a perdu du temps pour un intérêt autre que le sien, il a possiblement échoué à terminer ses propres priorités, en contre partie d’un ami qui va encore vous apprécier, fera de même en cas de besoin, et un merci :D


Inconsciemment vous allez haïr votre ami, car indirectement il vous a obligé à achever la tâche. ce qui va générer des conflits dont vous ne saurer la source par la suite, vous allez inconsciemment éviter de le fréquenter de peur de faire face à la même situation.

Deuxième cas: Pour une raison ou une autre, vous étiez incapable d’accomplir la tâche, dans ce cas, pour autrui, vous avez perdu des points de confiance, vous avez peut être causé des problèmes pour lui, (le travail n’est pas fait), même si on vous dit “C’est pas grave, je suis sur que vous avez essayé” au fond de lui vous avez commis une faute à son égard. et de même votre ami va se sentir trahi.


(NB: quoi que vous fassiez, les gens se rappellent toujours des petites fautes que vous avez commis à leurs égards.
Exemple:
1+1= 2
2+2= 5
3+3=6
4+4=8
5+5=10
Vous vous êtes sûrement concentré sur la deuxième équation, alors que j’ai répondu à 4 autres correctement, et bien le cerveau humain fonctionne ainsi avec toutes les informations qu’il assimile chaque jour.  
Comme a dit Ali Dengel : Mets un point noir sur une feuille blanche, et demande aux gens : "Qu'est ce que vous voyez ?" ils répondront par : "point noir". Alors il est où le blanc ? C'est ça la majorité des gens : ils ne voient que vos défauts.)
Je ferme la parenthèse, et je continue.
Jusqu’à présent j’ai révélé quelques causes puis conséquences, je vais maintenant citer ce que j’ai accumulé dans mes lectures modestes et ma petite expérience comme solution.


La potion magique:
En fait, savoir refuser est très simple, il faut éviter d’être manipulé par les autres ou être coincé par une réponse comme un jeu d’échec :D


1. Si on vient de vous demander quelque chose, si vous êtes certain de la réponse, évitez de perdre de temps, ce n’est ni de votre intérêt ni celui de votre interlocuteur.
au cas où vous hésiteriez, il n’y a pas de mal à solliciter du temps pour réfléchir, “Je vais y réfléchir” ou ”Je vous donnerai une réponse d’ici…”.
2. Là, vous décidez de refuser , “The game is on”, il faut se préparer mentalement au sentiment de culpabilité, les confronter, et essayer d’être à l’aise en prononçant les mots magiques, “Hell NO!!”, pas autant, soyez gentil quand même :p, “Je regrette, je ne peux pas”.


3. Pour éviter que votre interlocuteur discute votre décision, évitez de répondre avec hésitation. Exemple: “Je ne peux pas”.
Il est possible qu’il tente de savoir pourquoi, dans ce cas ne jamais utiliser des réponses du genre: “Je suis occupé pour le moment”. Il se peut qu’il vous propose d'exécuter la tâche quand vous aurez terminé, dans ce cas vous êtes coincé comme un roi d'échec, il serait difficile de s’obstiner:  You’re on your own bro XD.


4. Donc utilisez de la fermeté dans vos réponses, l’interlocuteur réalisera que votre réponse est finale.
Exemple:
 “J’ai réfléchi à ta demande, et je préfère ne pas y donner suite”
 “Peut-être tu seras déçu, mais je n’ai pas le goût de le faire”.
  "Tu sais bien à quel point je voudrais t'aider, mais je ne peux pas cette fois". 


Et n'oubliez pas que vos vrais amis ne sont pas là pour tes services. 
                                                                                                                                     Salsabil ADLY ©

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